L’art pour l’espoir » est une exposition collective qui réunit les oeuvres de 27 artistes qui ont accepté de dévoiler une part intime de leur vie au regard du public. Le thème de cette exposition est intimement lié à la crise sanitaire qui vampirise l’actualité depuis le mois de février. Elle est organisée à Casablanca, et se tiendra jusqu’au 15 août prochain.
« Ce qui ne me tue pas me rend plus fort »
Récemment, on remarque de plus en plus d’expositions en lien avec le confinement et la pandémie du nouveau Coronavirus, une phase qui aura marqué la vie de beaucoup de personnes. Contacté par « L’Opinion », l’Atelier 21 nous en dit plus sur cette exposition.
C’est sur un ton lyrique que nous répond Nadia Amor, directrice générale de l’Atelier 21 : « Tout mal auquel nous ne succombons pas est un bienfaiteur pour nous ». C’est de cette phrase d’Emerson que s’est inspiré Nietzsche pour écrire, dans Le Crépuscule des idoles et tout en rompant avec le prédicat moral et communautariste de son prédécesseur: « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort ». Une phrase devenue une sorte d’adage populaire pour dire la résilience et l’espoir. Et il n’est plus éloquent, plus puissant espace de résilience et d’espoir que l’art en ces temps hébétés, étrangement suspendus, comme un deuil, deuil de nous-mêmes, du monde tel que nous le vivions, sur la peau duquel nous vivions et qui nous a été brusquement arraché.
Selon Mme Amor, c’est dans cette épreuve que nous vivons tous de l’enfermement et de la peur face à la pandémie, que nous avons le plus besoin de ce que l’art crée de sens, de force et de beauté. « Une beauté agissante qui éveille en nous ces sentiments dont nous pensions qu’ils ne pourraient plus prendre place avant longtemps : la joie, l’amour, l’émerveillement et oui, l’espoir. Et pourtant… Plus que jamais, nous avons besoin de cet espace sensible qui nous ramène à nous, nous enlève à la solitude dans la fascinante communion des souffles pris dans la même vague, le même ressac, le même silence inspirant expirant jusqu’au jaillissement », affirme-t-elle.
La nécessité de l’art en cette période
A en croire la directrice générale, l’art n’a jamais été aussi nécessaire. Il n’a jamais été aussi salvateur. « Nous ne pouvions proposer une exposition collective sans tenir compte de la pandémie à laquelle fait face le monde. Cet ennemi invisible qui tue peut, dans une logique d’autodépassement, nous élever aussi face à l’adversité. C’est ce message de force, d’espoir, cette transcendance du réel, qui sous-tend la thématique de cette collective. Chaque artiste a été libre d’en saisir et d’en exprimer la teneur comme il le sent ».
Il est à noter que l’exposition « L’art pour l’espoir » rassemble 27 artistes : Mohamed Abouelouakar, Saïd Afifi, Mo Baala, Fouad Bellamine, Saâd Ben Cheffaj, M’BarekBouhchichi, Mustapha Boujemaoui, Mounat Charrat, Larbi Cherkaoui, Mohamed El Baz, Bouchta El Hayani, Nabil El Makhloufi, Safaa Erruas, Mohamed Fariji, Hassan Hajjaj, Majida Khattari, Fouad Maazouz, Najia Mehadji, Mohamed Melehi, Houssein Miloudi, Lamia Naji, Mohamed Qannibou, Mehdi Qotbi, Abdelkébir Rabi’, Zakaria Ramhani, Yamou et Fatiha Zemmouri.
« Ce qui ne me tue pas me rend plus fort »
Récemment, on remarque de plus en plus d’expositions en lien avec le confinement et la pandémie du nouveau Coronavirus, une phase qui aura marqué la vie de beaucoup de personnes. Contacté par « L’Opinion », l’Atelier 21 nous en dit plus sur cette exposition.
C’est sur un ton lyrique que nous répond Nadia Amor, directrice générale de l’Atelier 21 : « Tout mal auquel nous ne succombons pas est un bienfaiteur pour nous ». C’est de cette phrase d’Emerson que s’est inspiré Nietzsche pour écrire, dans Le Crépuscule des idoles et tout en rompant avec le prédicat moral et communautariste de son prédécesseur: « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort ». Une phrase devenue une sorte d’adage populaire pour dire la résilience et l’espoir. Et il n’est plus éloquent, plus puissant espace de résilience et d’espoir que l’art en ces temps hébétés, étrangement suspendus, comme un deuil, deuil de nous-mêmes, du monde tel que nous le vivions, sur la peau duquel nous vivions et qui nous a été brusquement arraché.
Selon Mme Amor, c’est dans cette épreuve que nous vivons tous de l’enfermement et de la peur face à la pandémie, que nous avons le plus besoin de ce que l’art crée de sens, de force et de beauté. « Une beauté agissante qui éveille en nous ces sentiments dont nous pensions qu’ils ne pourraient plus prendre place avant longtemps : la joie, l’amour, l’émerveillement et oui, l’espoir. Et pourtant… Plus que jamais, nous avons besoin de cet espace sensible qui nous ramène à nous, nous enlève à la solitude dans la fascinante communion des souffles pris dans la même vague, le même ressac, le même silence inspirant expirant jusqu’au jaillissement », affirme-t-elle.
La nécessité de l’art en cette période
A en croire la directrice générale, l’art n’a jamais été aussi nécessaire. Il n’a jamais été aussi salvateur. « Nous ne pouvions proposer une exposition collective sans tenir compte de la pandémie à laquelle fait face le monde. Cet ennemi invisible qui tue peut, dans une logique d’autodépassement, nous élever aussi face à l’adversité. C’est ce message de force, d’espoir, cette transcendance du réel, qui sous-tend la thématique de cette collective. Chaque artiste a été libre d’en saisir et d’en exprimer la teneur comme il le sent ».
Il est à noter que l’exposition « L’art pour l’espoir » rassemble 27 artistes : Mohamed Abouelouakar, Saïd Afifi, Mo Baala, Fouad Bellamine, Saâd Ben Cheffaj, M’BarekBouhchichi, Mustapha Boujemaoui, Mounat Charrat, Larbi Cherkaoui, Mohamed El Baz, Bouchta El Hayani, Nabil El Makhloufi, Safaa Erruas, Mohamed Fariji, Hassan Hajjaj, Majida Khattari, Fouad Maazouz, Najia Mehadji, Mohamed Melehi, Houssein Miloudi, Lamia Naji, Mohamed Qannibou, Mehdi Qotbi, Abdelkébir Rabi’, Zakaria Ramhani, Yamou et Fatiha Zemmouri.